2020 en termes de films d’animation, c’est l’année de tous les records de Demon Slayer, c’est l’année d’un vainqueur des Oscars qu’on trouve quelconque, des films historiques à foison, des métaphores parfois textuelles et des adieux qui font grandir mais surtout pleurer.
Saison d’hiver particulière, entre gros blockbusters qui remplissent leurs rôles et productions qui s’effondrent de manière plus ou moins catastrophique, le tout sur fond de voyage temporel, d’autres mondes et de sports attirant les foules
Une saison avec beaucoup d’introspection, qu’elle soit sur sa moto, pour faire face à son racisme, suite à la mort d’un membre important de sa famille, sur un tapis de gymnastique ou encore dans un robot géant à affronter des kaijuus.
La série d’automne a été une grosse saison avec, déjà, un nombre assez conséquent de suites, mais aussi de nouveautés plus ou moins attendues et plus ou moins marketées, avec des créateurs célèbres, des projets crossmédia et une bonne dose d’animés arrivés en retard due à COVID et d’autres séries qui elles auraient dues être retardées.
Une saison qui est marquée par le nombre impressionnant de suites mais pas que ! Du skate à pleine vitesse, des rencontres avec des créatures surnaturelles, Yuuki Aoi qui VTube une araignée ou encore des œufs à sauver du suicide, c’est le programme de cette saison !
Une saison avec des conclusions d’histoires commencées il y a bien longtemps, avec des récits qui se cachent derrière des récits, des retours au départ pour mieux repartir, des thunes mais aussi des récits qui nous ont trompé, pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Une saison d’automne qui met la barre belle aux groupes de personnages, que ce soit pour sauver la Terre de monstres géants, faire régner la justice dans son arrondissement, sombrer progressivement dans la folie, cambrioler le Shinkansen ou enflammer le dance floor.
Des civilisations entièrement détruites à celles qui se relèvent tout juste d’une catastrophe ou encore à celles pour qui la fin du monde, c’était avant, on revient sur une pléthore d’œuvres qui parlent, parfois de post-apocalyptique, et on se laisse guider par les discussions en utilisant un monde qui n’est plus pour parler du monde de maintenant.
D’un humain à la gueule de crocodile à une jeune otaku réincarnée en méchante d’Otome Game ou une jeune fille qui un jour se retrouve transformée en animal en passant par une vraie fille de riche qui veut connaître l’amour sans se déclarer ou un jeune homme qui essaie d’escalader une tour, les motivations et histoires des protagonistes de cette saison sont variés, divers et prêts à tout pour accomplir leur but, même manger des insectes !
Cette saison d’été est surtout portée par ses suites, certains qu’on attendait depuis longtemps (plusieurs années) ou pas (seulement plusieurs mois), des adaptations diverses et variées de mangas, LN, jeux sur smartphone chinois et quelques nouvelles franchises qui visent directement le cross-média.
Si une chose est certaine avzc les animés de cet hiver, c’est qu’ils nous auront fait voyager. Dans la Babylonie antique, un VMMORPG, l’esprit de jeunes filles férues d’animation, l’esprit de criminel ou encore à Okinawa à la recherche de comète, on en a vu des paysages pendant ces quelques mois.
Cette saison de printemps qui nous offre un panel varié d’animés avec une icone bisexuelle et son harem, un japonais qui participe à une course trans-américaine avec son bateau, une mystérieuse jeune fille avec un corbeau sur l’épaule ou encore un dinosaure qui squatte chez une fashionista et qui vit sa meilleure vie