Disclaimer pour commencer, un truc tout con, je ne travaille pas dans l'animation japonaise donc je ne garantis pas à 100% la véracité de ce que j'avance. Toutes les explications correspondent à mon niveau actuel de connaissances et elles peuvent donc être incomplètes voire fausses. Si vous voyez quelque chose d'inexact, faites-moi signe. Si vous voyez des fautes au niveau du français, idem (fin, envoyez-moi un MP pour le coup). Si vous avez des questions, des choses qui ne vous semblent pas claires, n'hésitez surtout pas à réagir, c'est un peu l'un des buts du topic.
Ceci dit, place à la première partie des explications. J'en ferai un site un jour mais en attendant, c'est du wall of text. Avec un sommaire parce que ça commence à devenir le chaos.
Publicité
Comité de production
Les retombées d'un anime
La diffusion télé
Le studio d'animation
Les postes-clé dans un studio
Shirobako
Ce point compris, beaucoup d’animes deviennent beaucoup plus logiques. La S3 de Haruhi ? Elle n’arrivera jamais parce qu’il n’y a rien à promouvoir. La S2 de Haikyuu!! ? Elle arrivera inéluctablement. Pourquoi ? Tout simplement parce que le boost de ventes qu’a reçu le manga est suffisant pour que le comité de production valide une suite.
C’est quelque chose, dont nous français, ne nous rendons pratiquement pas compte puisqu’on a tendance à considérer les animes comme des œuvres par et pour elle-mêmes. On a même bien souvent pas accès au matériel d’origine, ce n’est pas entièrement vrai dans le cas d’un manga mais c’est complètement le cas dès qu’il s’agit d’un Light Novel ou d’un jeu vidéo. Et on regarde donc l’anime comme il nous est présenté puisqu’on peut difficilement faire autrement.
Quand des éditeurs français comme Kurokawa font de la pub pour leurs mangas à travers la diffusion anime, par exemple par le biais d’un bandeau sur la couverture, ou qu’ils calent la sortie du premier volume du manga pendant la diffusion, par exemple sur Akame ga Kill/Red Eyes Sword, on retrouve quelque chose d’absolument similaire au Japon. Les séries dont l’anime est en cours ont des pans de murs qui leur sont consacrés dans les différentes boutiques de japanimation avec de la publicité de partout.
Cette utilisation d’un anime comme publicité a cependant un gros revers qui est l’hyper-production d’anime. Il n’y a qu’à voir en France le nombre de mangas qui sortent chaque mois et se dire qu’au Japon, il y a encore plus de sorties de mangas auxquelles se rajoutent les Light Novel et les jeux vidéo. Il y a une recherche constante de la publicité et les studios d’animation sont parfois incapables de suivre le rythme. Les mauvaises animations, la sous-traitance, cela vient aussi de là. Ce n’est malheureusement pas une pratique qui risque de changer dans les mois/années à venir parce que les mangas et LN auront toujours besoin d’avoir de la publicité.
Là, vous me dites : « D’accord mais quid des productions originales ? ». Il faut différencier ici anime purement originale, ce qui arrive parfois, et anime qui fait de la promotion pour du produit dérive.
Déjà, toutes les séries pour enfants (PreCure, Aikatsu! et autres) servent à promouvoir les goodies. Ce n’est pas ici de la publicité pour une œuvre préexistante mais pour des produits dérivés qui vont être mis en vente par la suite. Et la vente de goodies, c’est aussi le lot d’un certain nombre de séries pour adultes, comme Gundam pour ne citer que lui.
Kill la Kill par exemple a énormément servi pour de la vente de figurines. Si vous voyez autant de figurines/nendos/figmas de la série, c’est parce qu’un des buts de la série était justement d’en vendre. Love Live! ? L’anime a été créé pour promouvoir le jeu de rythme et les CD préexistants/à venir. La série est maintenant devenue tellement populaire qu’elle vit par elle-même mais l’objectif initial a été largement atteint puisque la S2 aurait pu ne pas vendre un seul blu-ray mais aurait quand même été rentable uniquement grâce à School Idol Festival, le jeu de rythme sur iOS/Android. Symphogear ? C’est un anime à Seiyuu et l’anime fait donc cette fois-ci de la publicité pour les innombrables chansons qui ont été utilisées dans celui-ci et par extension pour les chanteuses/Seiyuus qui composent le cast. Nana MIZUKI, Hikasa YOKO, Tomozaku SUGITA, ce sont des noms qui vous disent quelque chose ? Pas étonnant, l’anime a été construit autour de son cast.
Il existe tout de même des séries purement originales et qui, assez souvent, montrent une certaine performance technique puisque le staff derrière a beaucoup plus de libertés. La preuve avec le récent Space Dandy. Bon, l'anime reste un cas particulier puisqu'il est calibré pour les occidentaux et existe grâce à son partenariat auprès de Netflix qui diffuse les épisodes en avant-première mondiale et plus de 50% du budget vient des Etats-Unis, mais le staff derrière a pu se faire énormément plaisir puisqu'ils disposait d'une relative liberté.
De manière assez générale, les animes origiaux sont les séries produites par Aniplex. Aldnoah.Zero par exemple ne promeut rien mais le comité de production compte sur le staff composé de grands noms (UROBUCHI et Kalafina pour ne citer qu’eux) pour faire vendre son anime.
Il y a aussi le cas particulier des séries qui continuent grâce à l’audience. C’est le cas de tous les grands Shonens qui continuent encore et encore comme One Piece et Naruto. C’était aussi le cas de manière plus surprenante sur Space Brothers. La série faisait même de telles audiences qu’elle a été déplacée de son créneau de tôt le matin à un créneau beaucoup plus familial pour que tout le monde puisse la voir.
Essayez juste, lorsque vous regardez une série, de vous demander ce qu’elle promeut. Elle peut ne rien promouvoir mais repérer ce que les producteurs espèrent de la série permet souvent de mieux comprendre l'anime.
Quand c’est une adaptation directe de mangas/LN, aucun problème. Pour un remake/S2 d’un anime, l'anime correspond souvent à une actualité particulière, par exemple Fullmetal Alchemist Brotherhood a été réalisé de telle manière que le dernier épisode soit diffusé en même temps que la prépublication du dernier chapitre du manga.
C’est parfois plus retors quand l’anime sert de publicité à un Spin-Off ou un portage sur une autre console. White Album 2 servait de publicité au portage PS Vita du VN et la deuxième saison de Date A Live sert elle de publicité à un Spin-Off sur PS3 sorti quelques semaines avant.
Si vous ne voyez rien d’évident, demandez-vous si ce ne serait pas des goodies qui sont promus grâce à la série. C’est pratiquement toujours le cas pour des animes pour enfants.
Cela dit, il y a parfois quelques séries qui sont produites uniquement parce qu’un réalisateur ou une équipe veut adapter un manga. Ping Pong the Animation par exemple. Le manga est fini depuis 97, il n’y a absolument aucune actualité autour de la série mais l’anime a été diffusé début 2014 uniquement parce que YUASA tenait absolument à adapter le manga.
Il se peut aussi que ce soit le studio d’animation qui apprécie énormément une œuvre et qui veuille en réaliser une adaptation. Dans ce cas, c’est lui qui va aller rencontrer une maison de production pour monter le projet. C’était le cas par exemple de KyoAni avec Nichijou. Cela dit, c’est un cas tellement rare qu’il est plus de l’ordre de l’anecdote qu’autre chose.
C’est la partie la moins connue de création d’un anime alors que c’est l’une des plus importantes. Pour faire simple, le comité de production, c’est ceux qui vont décider d’un anime et qui vont amener les sous.
Sans le comité de production, il n’y aurait rien. Le comité de productions est divisé en plusieurs parties, chacune ayant son propre intérêt dans l’anime.
Les maisons de production
A l’heure actuelle, on retrouve parmi les principaux producteurs au Japon : Aniplex, Kadokawa, Pony Canyon, TOHO ou Bandai Visual. C’est des noms qui sont souvent connus puisque ce sont des structures souvent gigantesques avec un capital énorme. Aniplex par exemple appartient à Sony. Cela signifie qu’à chaque fois que vous voyez un anime produit par Aniplex, c’est Sony qui a indirectement filé de la thune. Aniplex possède, entre autres, Sword Art Online, Mahouka, la plupart des animes adaptant des mangas de la Shueisha, etc. En 2014, c’est Aniplex et Kadokawa qui produisent l’énorme majorité des animes donc si vous ne deviez en retenir que deux, retenez ceux-là. Les producteurs sont ceux qui amènent généralement la majorité des sous pour les animes diffusés au milieu de la nuit.
Certains studios d'animation peuvent être aussi des maisons de production mais c’est une configuration assez exceptionnelle. C’est le cas par exemple de KyoAni et Notes. (TYPE-MOON) qui produisent tous les deux les animes d’œuvres leur appartenant déjà. Cela ne veut pas dire qu’ils seront les seuls producteurs de l’anime, KyoAni ayant tendance à travailler avec Pony Canyon, et Notes. avec Aniplex mais cela leur garantit une plus grande liberté, un plus grand retour sur investissement mais aussi plus de risques en cas d’échec.
Il peut y avoir plusieurs maisons de production dans le même comité de production. Cela peut arriver pour injecter plus d’argent dans un anime mais aussi parce que plusieurs maisons de production peuvent y trouver leur compte. Par exemple sur les animes de Persona4, Aniplex était initialement le producteur mais Kadokawa, possédant la licence des mangas et Light Novel de la franchise Persona, a jugé intéressant de rejoindre aussi le comité de production.
Chaque maison de production a ses propres spécificités, notamment au niveau du type d’œuvre qu’elle veut produire. Kadokawa par exemple, qui est initialement une maison d’édition de manga et de Light Novel ne produira que des adaptations de ses œuvres tandis qu’Aniplex sera plus enclin à prendre le pari d’un anime original. Bandai Visual a lui souvent tendance à utiliser les animes pour faire de la pub pour ses jeux sur borne d’arcade.
Les fabricants de goodies et figurines
Ils sont particulièrement présents sur les animes pour enfants ou sur les animes qui vont générer beaucoup de produits dérivés comme Gundam avec ses Gunpla. Ils peuvent parfois être aussi producteurs, par exemple Bandai. Leur intérêt dans l’anime est évident, ils veulent vendre des produits dérivés. C’est eux qui valident les designs des Mecha, c’est eux qui valident les accessoires des Magical Girls, les tenues des personnages, etc.
Les chaines télé
Leur intérêt est simple, elles veulent faire de l’audience. Elles n’accordent pratiquement aucune importance aux blu-ray, à l’œuvre originale ou autres produits dérivés, elles veulent juste des spectateurs. Le moyen le plus simple pour y arriver est tout simplement de diffuser l’anime sur sa chaîne et que sur sa chaîne. Cela dit, c’est un cas qui n’arrive pratiquement jamais dans les faits puisqu’il y d’autres parties prenantes dans la production d’un anime. Un anime a avant tout un rôle publicitaire et les maisons de production souhaitent donc que l’anime soit le plus diffusé possible. De plus, les chaines télé japonaises fonctionnant beaucoup par région, le diffuser sur une seule chaîne risque de réduire grandement l'audience. Pour que les deux parties trouvent leur compte, la chaîne télé faisant partie du comité de production a en général des avantages, par exemple une diffusion une semaine avant les autres ou une version uncensored dans le cas d’un anime particulièrement orienté sur le fanservice, comme Highschool DxD.
Dans la très grande majorité des cas, les animes sont diffusés au milieu de la nuit, entre 23h et 3h heures du mat, et conservent leur créneau du premier au dernier épisode. Il peut arriver que des animes changent d’horaire. Par exemple Space Brothers était initialement diffusé le dimanche à 07h00 du matin mais devant le succès familial de la série, son horaire a été changé au samedi à 17h30, ce qui un créneau très familial. L’inverse a eu lieu pour Hunter X Hunter qui était en fin de soirée mais a été reporté en début de nuit avant l’arc des Ants car celui-ci a été jugé trop violent pour une diffusion à un horaire où des enfants peuvent encore regarder.
Un anime de milieu de la nuit est en général diffusé sur 3 à 5 chaînes différentes et le comité de production est en charge de vendre l’anime aux chaînes ne faisant pas partie du comité de production.
Il peut exister des partenariats entre les chaines télé et les maisons de production ou les studios d’animation. Par exemple, à l’heure actuelle, NoitaminA de FujiTV est considéré comme le playground d’Aniplex et on peut donc être certain qu’un anime diffusé sur ce créneau est produit par Aniplex. AsahiTV a elle des créneaux qui sont réservés pour TOEI et a même acquis une partie du studio. Le cas présent est par contre un peu étrange parce que TOEI Corporation possède une partie de Asahi qui lui-même possède une partie de TOEI Animation et c’est l’un des exemples les plus incestueux de la japanim.
La chaîne télé est le seul élément indispensable à un comité de production puisque sans elle, pas de diffusion. Il se peut même qu’une chaîne télé soit l’unique composant d’un comité de production. Cela signifie que l’anime sera diffusé à un créneau où les gens sont devant la télé pour avoir le plus d’audience possible. Ce sera par contre souvent pas un anime ayant les seiyuus les plus populaires du moment puisque ceux-ci coûtent cher et une chaîne de télé seul a forcément moins de budget à mettre dans un anime qu’un comité de production avec plusieurs organismes. Ce fut le cas récemment de Log Horizon qui a été produit intégralement par NHK Entertainment.
Les maisons de disques
On ne s’en rend pas compte en occident parce qu’il nous est assez difficile d’acheter des disques en rapport avec l’anime mais ceux-ci sont assez présents dans la production d’un anime. Plus l’anime est musical et plus leur implication est importante, par exemple sur AKB0048. Les musiciens et seiyuus proviennent en général de la maison de disques à qui ils sont rattachés et qui fait partie du comité de production. Ce n’est pas toujours le cas puisque certains seiyuus appartiennent à une boite trop petite pour faire partie d’un comité de production ou sont suffisamment célèbres pour avoir une sorte de passe-droit et être directement contactés.
Les studios de jeux vidéo
Ils rejoignent le comité de production pour une raison toute simple, créer et vendre un jeu vidéo adapté de l’anime. Et nous, Occidentaux, ne nous en rendons pas forcément compte mais ils sont très souvent présents. Énormément d’animes existent pour promouvoir la sortie d’un jeu vidéo, ce qui donne au studio qui va réaliser le jeu une place importante dans le comité de production. A l’heure actuelle, l’énorme majorité des jeux adaptés de séries préexistantes sortent sur 3DS ou PS Vita, ce qui rend cette dernière très populaire au Japon auprès des otakus. Bandai Namco est à l’heure actuelle le plus connu d’entre tous et c’est un nom qui revient souvent parmi les différents comités de production.
Savoir si un studio de jeu vidéo fait partie d’un comité de production est très facile, il suffit de savoir si un JV sort globalement en même temps que l’anime. D’ailleurs, devinez pourquoi Durarara!! a une saison 2. Yup, parce qu’un jeu PS Vita sort quelques semaines avant la diffusion du premier épisode.
Et c’est globalement tout pour les membres du comité de production. Il reste juste quelques trucs trop anecdotiques pour être signalés. Tout ce beau monde va ensuite se réunir et va parler gros sous. Mais avant d’aborder la question financière, une parenthèse.
Le cas des studios d’animation
Comme vous avez pu vous en rendre compte, les studios d’animation (A1 Pictures, madhouse, etc) ne sont pas inclus dans la liste des membres du comité de production. C’est tout simplement qu’ils n’en font pas partie ! Ce sont des exécutants qui viennent réaliser le travail qu’on leur a demandé et qui n’ont que rarement droit à la parole avant la phase de réalisation. Il existe tout de même quelques exceptions à la règle. Les plus marquantes sont SHAFT qui, grâce à sa longue collaboration avec Aniplex, peut s’exprimer lors des réunions du comité de production ; Sunrise sur Gundam et ufotable qui collabore avec Notes. de manière suffisamment étroite pour faire partie du comité de production des animes qu’il va réaliser. Il arrive parfois que certains studios fassent partie du comité de production pour des animes sur le long-cour mais c’est surtout pour pouvoir prendre des décisions sans devoir se référer systématiquement au comité. KyoAni et Ghibli (mais les deux studios sont incroyablement similaires) sont des cas à part puisqu’ils sont eux-mêmes des maisons de production en plus d’être un studio d’animation. Le reste du temps, c'est-à-dire pour 90% des animes réalisés, le studio ne fait pas partie du comité de production et c’est le réalisateur (qui appartient au studio) qui va faire le lien entre le studio et le comité de production. Mais j’y reviendrai.
Les apports financiers
Tous les membres précédemment cités vont se réunir et il va être l’heure de parler argent. Faire un anime coûte cher et l’argent est mis dedans avant la réalisation de celui-ci. Les différents membres du comité de production vont décider combien ils vont donner à l’anime. C’est, très logiquement, un pari puisqu’il est difficile de savoir à l’avance la réussite d’un anime. En plus de l’apport des sous pour la réalisation d’un anime, le comité de production va décider de la difficile répartition des droits, c'est-à-dire qui va pouvoir exploiter la série et comment, et des dividendes, c'est-à-dire comment vont leur revenir le chiffre d’affaires, sur l’anime et sur les produits dérivés. Et là, c’est une tâche loin d’être évidente puisque bien évidemment chacun veut se tailler la part du lion. Il n’y a ici pas de généralités et chaque anime est différent et a ses propres spécificités.
Une fois que les questions d’apport du budget (qui amène combien), de droits (qui possède telle partie de la licence) et de dividendes (qui va récupérer quel pourcentage du chiffre d'affaires) ont été réglées, le comité de production va choisir le studio d’animation qui va réaliser l’anime. C’est une action qui arrive assez tard puisqu’entre le moment où l’un des membres du comité de production a décidé de réaliser un anime et le moment où le studio d’animation a été choisi, il se passe entre plusieurs mois et un an. C’est la raison pour laquelle un anime est toujours annoncé bien avant que le studio et le staff soient annoncés.
Il faut savoir que seuls 50% de l’argent donné par le comité de production va au studio, le reste va au merchandising, au marketing et à tout ce qui peut sembler annexe et que nous Occidentaux ne voyons pas forcément. Pour donner quelques exemples de chiffres, les comités de production ont versé au studio qui s'est occupé de l'animation (donc chiffre hors merchandising et marketing) : 301 millions de yens sur le premier Macross (réévalué au Yen de 2011), 136 millions pour Evangelion, 1 milliard 555 millions sur Gundam SEED DESTINY (qui est l'un des animes les plus coûteux jamais réalisé), 260 millions pour Gurren Lagann, 756 millions pour Dennou Coil et 387 millions pour la première saison de Gundam 00.
Une fois le studio choisi, celui-ci ne va plus avoir qu'un role de supervision et la majorité du travail sera réalisé par le studio d'animation. C’est le studio choisi par le comité qui ira choisir les principaux membres constituants de l’équipe. Cela peut être aussi bien des volontaires qui tiennent absolument à faire partie de la réalisation d’un anime que des personnes tout simplement disponibles à ce moment. Ce sont souvent des personnes internes au studio qui vont prendre les principaux postes de réalisation d’un anime mais j’y reviendrai dans un prochain post.
Et c'est tout pour cette semaine. La semaine prochaine, je parlerai des retombées d'un anime et je reviendrai plus en détail sur les différents créneaux de diffusion pour les animes à la télé japonaise.